Jeudi 2 novembre 2023, devant le Ministère de la santé, le Collectif Enfantiste réclame un plan d’urgence pour réformer l’Aide Sociale à l’Enfance, qui n’est plus en capacité de protéger les enfants.

A la suite du suicide de la petite Méline, les activistes du Collectif Enfantiste Ile-de-France ont réalisé une action pour dénoncer les causes de sa mort.
Séparée de son frère lors de son placement, victime de harcèlement au sein de sa maison d’accueil, Méline fugue quelques heures avant son suicide. Ramenée dans sa maison d’accueil, elle met fin à ses jours par pendaison le lundi 23 octobre. La mort de Méline aurait pu être évitée, si elle avait été écoutée, entendue, soutenue.

L’Aide Sociale à l’Enfance existe pour accompagner les jeunes personnes dans le respect de leurs droits, dont ceux d’être protégés de toutes formes de violences et d’être soignés. Mais cette institution est en crise, dans un contexte de forte tension sur les métiers de la protection de l’enfance.

Le résultat ?

De plus en plus d’enfants sont en danger, et ils en meurent, comme Méline, ou le petit Amine, 3 ans, qui aurait dû être placé quelques jours avant sa mort, en juillet 2023. Les dysfonctionnements de l’Aide Sociale à l’Enfance ont tué Méline.
Des solutions existent, notamment en recentralisant l’Aide Sociale à l’Enfance pour mettre fin aux disparités départementales et garantir un meilleur contrôle des responsabilités en jeu, ou encore en augmentant les moyens alloués à l’institution pour permettre aux travailleurs sociaux d’exercer leur métier dignement, à la hauteur de l’enjeu de la protection de l’enfance.