Le mouvement Enfantiste

Le Collectif Enfantiste

COLLECTIF
D’ACTIVISTES

CONTRE LES VIOLENCES
FAITES AUX ENFANTS
ET AUX ADOS
DROITS DES ENFANTS
LUTTE CONTRE L’ADULTISME
INTERSECTIONNEL

Le collectif Enfantiste

Le Collectif Enfantiste est un mouvement citoyen pour les droits des enfants. Il vise à lutter contre toutes les formes de violences faites aux enfants et aux adolescent·es. Il est situé sur tous les territoires français, 96 départements du continent européen et 7 départements d’outremer.

Au travers d’action de sensibilisation, le Collectif dénonce l’adultisme comme système d’oppression, exercé par les adultes sur les jeunes personnes. Il met en relation toutes les formes de violences faites aux enfants et ados comme un continuum des violences. Pour stopper ces violences, nous nous devons de comprendre leurs fonctionnements et d’en visibiliser leur réalité. Mettons nous à hauteur d’enfant.

Origine

Le Collectif Enfantiste a été fondé en avril 2022 pendant la campagne présidentielle et après la marche pour le futur. L’absence de débats et de préoccupations pour les enfants pendant cette période ont mis en avant un angle mort de nos mouvements sociétaux et de nos combats pour un meilleur futur : les enfants et les adolescent·es.

Le mouvement Enfantiste est créé et propulsé par Claire, ancienne militante au sein du collectif #NousToutes. Il est ensuite rejoint par des citoyennes et citoyens de tout horizon, désireux·ses d’en finir avec les violences faites aux enfants et ados. Victimes, survivant·es, allié·es, jeunes personnes, lycéen·nes, professionnels de l’enfance, parents protecteurs, c’est ensemble que nous construisons un mouvement naissant, celui de l’enfantisme.

Pourquoi un mouvement Enfantiste ?

UN MOUVEMENT Les chiffres parlent d’eux-mêmes, les enfants et les ados sont massivement victimes de violences. Infanticides, viols, incestes, pédocriminalité et cyber-pédocriminalité, maltraitances, harcèlements, violences intra-familiales et institutionnelles, violences éducatives ordinaires, discriminations, prostitutions juvéniles, mariages forcés et excisions. Nous sommes persuadés que si nous souhaitons des sociétés meilleures, tant d’un point de vue du respect d’autrui et de tout être vivant que des équilibres des sociétés entre elles, il nous faut mieux accompagner et protéger les jeunes personnes. Toutes ces violences ont des répercussions destructrices pour l’être humain. Fermer les yeux sur ce que vivent les enfants, c’est fermer les yeux sur l’humanité.

Les enfants et les ados n’ont pas le droit de vote, ne sont jamais consultés pour des éléments qui les concernent, n’ont pas le droit de porter plainte ni le droit, de manière automatique, d’avoir un·e avocat·e. Leur parole est niée et invisibilisée. La recherche en France sur l’enfance peine à avancer. Nous avons peu de données et de statistiques. Nous ne voyons pas l’enfant comme un être humain avec des besoins spécifiques mais comme un objet de possession.

Combien d’années et de temps faudra t-il à la France, pour enfin mettre l’intérêt supérieur de l’enfant au centre des politiques publiques ? Nous n’en pouvons plus de voir les enfants souffrir et de dénoncer des violences inhumaines sans être cru ou protégé. Nous devons agir et sans la société toute entière, nous n’avancerons pas. Nous avons besoin d’un mouvement sans précédent, qui puisse pousser nos élus et notre gouvernement à agir beaucoup plus fort, beaucoup plus loin.

ENFANTISTE Féministe, écologiste, anti-raciste, les mouvements sociétaux portent un nom facilement identifiable. Dans les pays anglo-saxons, la notion de childism existe déjà au travers des Childhood Studies. Nous citons Mathilde Lévêque, maîtresse de conférences en littérature : Le parallèle proposé est celui du féminisme, à savoir de considérer les enfants comme un groupe minoritaire et marginalisé par les adultes et d’œuvrer pour que les enfants parviennent à une égalité de droits avec les adultes, en changeant radicalement les structures de la société. L’enfantisme pourrait être un mouvement sans précédent, redonnant une place centrale aux enfants et aux adolescent·es dans les sujets politiques et sociétaux. Ensemble, nous pouvons agir et stopper les violences faites aux enfants et aux adolescent·es.