Die-In infanticides

Le samedi 1er novembre, des activistes du Collectif Enfantiste ont organisé un die-in infanticides au pied du Panthéon à Paris et à Bordeaux pour rendre hommage aux 42 jeunes personnes tuées par les adultes en 2025 et dénoncer le silence de la société sur ces crimes.

Chaque enfant tué·e était représenté·e par une pancarte posée au sol, accompagnée d’objets évoquant l’enfance et de fleurs. Un à un, les prénoms ont été lus, puis chaque pancarte recouverte d’un drap blanc, en signe de deuil et d’adieu. Cette cérémonie symbolique, mêlant chants et danses, a voulu transformer la douleur en appel à la vie et à l’action.

Avant la lecture des prénoms, une prise de parole a interpellé les passant·es et les citoyen·nes, appelant à des mesures immédiates et concrètes pour protéger les enfants contre toutes les formes de violences qu’iels subissent au quotidien.

« Ces enfants auraient pu être sauvé·es. Mais aujourd’hui en France, l’adultisme tue. »

Ce système de domination des adultes sur les enfants écrase et brise des vies à chaque génération. Certain·es en meurent, d’autres survivront en portant toute leur vie le poids des violences et des traumatismes. Au-delà des infanticides, dont les chiffres sont encore largement sous-estimés, 200 enfants sont maltraité·es chaque jour en France, et 400 000 subissent chaque année des violences conjugales intrafamiliales.

Nos revendications

Les activistes enfantistes appellent à :

La création d’un Ministère de l’Enfance, doté de moyens réels et transversaux ;
Le recrutement massif de personnels pour garantir une réponse efficace au 119 ;
La formation systématique de tou·tes les professionnel·les de l’enfance au repérage et à la prise en charge des violences ;
La recentralisation de l’Aide Sociale à l’Enfance, afin qu’aucun·e enfant ne meure pour être né·e dans le « mauvais » département.

Se taire, c’est être complice.
Le Collectif Enfantiste appelle à une société qui protège vraiment ses enfants, toutes et tous, partout.