Ce samedi, à l’appel du COFRADE (Conseil Français des Associations pour les Droits de l’Enfant), des centaines de personnes ont défilé dans quatre villes de France, Paris, Nice, Vannes et Ascain, pour rappeler une évidence trop souvent oubliée : tous les enfants et toutes les enfants demeurent libres et égaux en droits.
À Paris, les slogans ont résonné dans les rues : « Moi aussi j’ai des droits ! » lance Damian au micro, avec une énergie fédératrice. Des enfants, des ados, des parents, des militant·es, des éducateur·rices : tous les âges ont marché ensemble, unis par la même exigence de justice et de reconnaissance. En tête de cortège, des enfants chantent et avancent pour leurs droits, sous les regards interloqués, parfois émus, des passant·es. Une même volonté anime le cortège : faire entendre la voix des jeunes et leur donner une vraie place dans la société.
Car les enfants et les adolescent·es ne sont pas les citoyen·nes de demain. Iels sont les citoyen·nes d’aujourd’hui.
À travers cette marche, nous réclamons l’application pleine et entière de la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE), ratifiée par la France depuis 1990 mais encore largement bafouée dans les faits. Droit à l’expression, à la protection, à l’éducation, à la santé, à l’écoute, à la participation : les jeunes ne demandent pas des privilèges, mais le respect de ce qui leur revient de droit.
Nous remercions très chaleureusement les organisateurs de cette marche : Le Cofrade
images Lucas Moreau @lucasmo_
TEXTE D’APPEL
Tous les enfants naissent et demeurent libres et égaux en droits. Idéalement.
Idéalement, nous, enfants et jeunes, bénéficierions tous d’une qualité de vie équitable.
Idéalement, nous n’aurions pas à grandir en subissant les conséquences du changement climatique, dans le cauchemar des guerres, ou dans l’extrême pauvreté.
Idéalement, nous serions respecté·es et nos voix « enfantines » seraient entendues et écoutées.
Idéalement, nous aurions des relations humaines débarrassées des préjugés et stéréotypes, et qui respecteraient notre intimité.
Idéalement, nous aurions accès à des infrastructures accueillantes et adaptées qui permettraient la réussite de toutes et tous.
Idéalement, nous pourrions nous déplacer facilement, avec des réseaux efficaces dans tous les territoires.
Idéalement, nous, enfants et jeunes, serions tous libres et égaux en droits.
Contact presse : collectifenfantiste.presse@gmail.com


















