Les activistes enfantistes ont répondu à l’appel de plusieurs associations de l’enfance pour une action devant la ciivise du 21 septembre 2023.

Nous demandions la prolongation de la ciivise et dénoncions la non protection des enfants victimes d’inceste, leur placement chez l’agresseur présumé et leur éloignement de leur figure d »attachement, ici le parent protecteur. Sophie Abida était présente pour témoigner de l’histoire de ces 3 enfants, actuellement placés chez leur père, qu’ils dénoncent comme étant leur agresseur. Le père a déjà eu un rappel à la loi pour maltraitances sur ses enfants.

18 enfants et ados sont violés par heure en France, 73% des plaintes pour violences sexuelles sur mineurs sont classées sans suite. La Ciivise permet non seulement de visibiliser l’ampleur des violences, mais également de créer un espace de parole institutionnel pour les survivantes et survivants. Plus qu’un simple témoignage, c’est aussi la reconnaissance du statut de victimes aux yeux de la société. Les violences ne sont plus de l’ordre du privé mais deviennent collectives et politiques. La Ciivise a réalisé un travail remarquable d’enquêtes, de recommandations et de médiatisations des violences sexuelles, allant même jusqu’à reconnaître le calvaire du parcours judiciaire pour protéger un enfant et mettant en avant les défaillances du système.

La société a bel et bien besoin de la ciivise pour continuer de lutter contre les violences sexuelles faites aux enfants.